Veuillez noter que les liens vers tous les Essais Freedom en anglais sont inclus à la fin de cet essai. Actuellement, seuls les Essais Freedom 1 à 4 et 14 ont été traduits en français, et d’autres seront bientôt disponibles. —Vous pouvez ouvrir n’importe quel essai pour le lire, l’imprimer, le télécharger, le partager ou l’écouter (sous forme de podcast, actuellement uniquement en anglais).
Ceci est l’Essai Freedom 14
La fausse excuse des “instincts sauvages” conduit à l’extinction des humains
Par Jeremy Griffith, 2018
Dans cette présentation, Jeremy Griffith souligne à quel point la fausse excuse des “instincts sauvages” pour le comportement humain est extrêmement sinistre et dangereuse.
Regardez la présentation ici :
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Cette vidéo apparaît également en tant que Vidéo 14 dans la Série d’Introduction de vidéos en haut de notre page d’accueil à www.humancondition.com.
La Transcription de cette vidéo
La dangereuse séduction de l’excuse des “instincts sauvages”
Dans ma présentation de la Vidéo/Essai Freedom 10 intitulée “Qu’est-ce que la condition humaine exactement ?” j’ai décrit à quel point nous, les humains, avons eu peur du problème jusqu’alors inexpliqué de notre condition humaine corrompue, “déchue”, à l’innocence détruite et abandonnés du Jardin-d’Eden. (Comment nos lointains ancêtres singes sont venus à vivre dans un état moral complètement coopératif, aimant, innocent, Édénique, est expliqué dans l’Essai Freedom 21, et vous pouvez lire de nombreuses descriptions merveilleuses de cette époque d’innocence dans l’Essai Freedom 53.) J’ai parlé de la façon dont toutes nos pensées et actions ont été monopolisées par cette peur—que nous avons passé presque toute notre vie d’adulte à chercher et perfectionner un moyen d’éviter le problème de la condition humaine. J’ai décrit comment nous avons même essayé de donner l’impression que nous n’étions pas affectés par le problème ; souriant, plaisantant et essayant généralement de faire bonne figure. Fondamentalement, les esprits des humains adultes “résignés” se sont engagés à éviter toute pensée qui pourrait les mettre en contact avec le problème, jusqu’à présent inexpliqué, de la condition humaine. (Le processus psychologique de Résignation que les adolescents traversent pour vivre dans le déni de la condition humaine est expliqué dans l’Essai Freedom 30.)
Il s’ensuit que puisque les scientifiques sont des humains souffrant de la condition humaine comme tout le monde, ils ont eux aussi vécu dans un déni effrayé de la condition humaine. De toute évidence, un tel évitement a été un handicap très sérieux dans leur métier, car si vous ne pouvez pas affronter un sujet, vous n’êtes pas en mesure d’y penser de manière honnête et efficace.
Et, puisque l’étude du comportement est du ressort de la biologie, il s’ensuit que la tâche capitale d’expliquer et de comprendre le comportement humain, plus particulièrement la question cruciale de notre condition humaine en conflit entre “le bien et le mal”, a été la responsabilité particulière de scientifiques biologistes. Cependant, étant donné leur incapacité à confronter et à penser honnêtement à tout sujet mettant en évidence la question de la condition humaine, c’est-à-dire presque tous les sujets liés au comportement humain, nous pouvons nous attendre à ce que très peu de compréhension véridique du comportement humain ait émergé de la biologie. Et, comme nous le verrons maintenant, cela a effectivement été le cas, avec des conséquences extrêmement graves.
En 1859, le très grand biologiste Charles Darwin écrivit L’Origine des Espèces qui mit en lumière l’origine de la variété de la vie sur Terre. C’est un ouvrage fondateur qui a été élu livre le plus influent de l’histoire, mais il s’arrête néanmoins avant de s’attaquer à “l’origine” de l’espèce que nous devions vraiment comprendre : nous, les humains. En fait, les humains sont à peine mentionnés dans L’Origine des espèces—et Darwin a volontiers admis cette lacune parce qu’à la fin d’Origine, il a dit : « Dans un avenir lointain, je vois des champs ouverts pour des recherches bien plus importantes… La lumière sera projetée sur l’origine de l’homme et de son histoire. »
La réticence de Darwin à s’attaquer à « l’origine de l’homme et de son histoire » était une réponse compréhensible et honnête compte tenu de ce qui vient d’être expliqué sur la façon dont le sujet du comportement humain a été insupportable et déprimant pour pratiquement tout le monde—comme la chercheuse de Cambridge Jane Ellen Harrison a écrit, Darwin « prévoyait que sa doctrine devait avoir, pour l’histoire de l’évolution mentale de l’homme, des problèmes plus larges que ceux avec lesquels il était préparé personnellement à traiter » (“The Influence of Darwinism on the Study of Religions”, Darwin and Modern Science, éd. AC Seward, 1909, chapitre 25). (Voir les paragraphes 188-189 de FREEDOM pour une description plus détaillée de l’évitement de la condition humaine par Darwin.)
Cependant, tous les biologistes n’ont pas été aussi scrupuleux que Darwin. Bien qu’ils ne soient pas capables de faire face à la condition humaine, beaucoup se sont présentés comme des penseurs objectifs du comportement humain, avec pour résultat que toutes sortes de supposées “explications” malhonnêtes ont été avancées pour presque tous les aspects du comportement humain—une grande industrie de la biologie malhonnête s’est développée autour du thème du comportement humain. Et, comme je vais maintenant l’expliquer, toute cette malhonnêteté a été basée sur l’excuse des “instincts sauvages animaux” pour notre comportement égoïste et agressif.
Cette excuse selon laquelle nous, les humains, avons des instincts brutaux et sauvages a été adoptée par pratiquement tout le monde. Nos conversations sont saturées de ce blâme envers nos “instincts sauvages” pour notre comportement compétitif, égoïste et agressif affligé par la condition humaine, avec des commentaires tels que : “Nous sommes programmés par nos gènes pour essayer de dominer les autres et être un gagnant dans la bataille de la vie” ; et “Notre préoccupation pour la conquête sexuelle est due à notre instinct primitif de semer nos graines” ; et “Les hommes se comportent de manière abominable parce que leur corps est inondé de testostérone pour qu’ils reproduisent leurs gènes” ; et “Nous voulons une grande maison parce que nous sommes intrinsèquement territoriaux” ; et “Les combats et la guerre ne sont que notre nature animale qui s’exprime”; et “Les religions ne sont que des manifestations de notre mentalité de groupe axée sur la survie”. Et puis il y a le commentaire le plus courant de tous, que “C’est juste la nature humaine d’être égoïste”. Cependant, comme je l’ai souligné dans la deuxième vidéo de cette Série d’Introduction (Vidéo/Essai Freedom 2), l’explication des instincts sauvages “on-doit-reproduire-nos-gènes” pour notre comportement compétitif, égoïste et agressif est un mensonge complètement malhonnête. Premièrement, nous, les humains, avons des instincts moraux coopératifs, désintéressés et aimants, dont la voix ou l’expression en nous est notre conscience—ce qui est le contraire d’instincts compétitifs, égoïstes et agressifs. Comme Darwin l’a reconnu, « le sens moral offre peut-être la meilleure et la plus haute distinction entre l’homme et les animaux inférieurs » (voir le par. 375 de FREEDOM). Et pour avoir une nature instinctive morale altruiste, nos lointains ancêtres doivent avoir été coopératifs et aimants, pas compétitifs et agressifs comme les autres animaux. L’Essai Freedom 21 et le chapitre 5 de FREEDOM expliquent que nous avons acquis nos instincts moraux extraordinairement altruistes par les soins maternels, et décrivent comment les bonobos (une variété de chimpanzés qui vit au sud du fleuve Congo en Afrique) sont un exemple vivant d’une espèce qui est en train d’atteindre cet état complètement coopératif, désintéressé et aimant grâce aux soins maternels ; et dans l’Essai Freedom 22, vous pouvez lire des preuves fossiles de ce passé coopératif, désintéressé et aimant.
Le deuxième point que j’ai fait est que les descriptions du comportement humain, telles qu’égocentrique, arrogant, inspiré, déprimé, trompé, pessimiste, optimiste, artificiel, haineux, cynique, méchant, immoral, brillant, culpabilisé, mauvais, psychotique, névrosé, aliénés, etc., reconnaissent tous l’implication de l’esprit pensant pleinement conscient unique à notre espèce—ils montrent clairement qu’il y a une dimension psychologique à notre comportement. Nous, les humains, ne souffrons PAS d’une condition animale non-psychologique basée sur l’opportunisme génétique, mais d’une CONDITION HUMAINE PSYCHOLOGIQUEMENT trouble basée sur l’esprit conscient (voir le paragraphe 40 de FREEDOM). Et, plus important encore, comme nous le verrons, une psychose peut être guérie par la compréhension, de sorte que notre nature humaine psychologiquement contrariée est réparable ou changeable—pas immuable, ce qui serait le cas si notre nature compétitive, égoïste et agressive était instinctive ; si c’était quelque chose qui était dans nos gènes et avec lequel nous étions nés.
L’explication réelle de la façon dont nous, les humains, sommes devenus des victimes psychologiquement contrariées d’une condition humaine colériques, égocentrique et aliénée a été présentée dans la Vidéo/Essai Freedom 3. Ce qui a causé la contrariété était un affrontement entre nos instincts moraux innocents originels, Édéniques, coopératifs, désintéressés et aimants et l’émergence de notre esprit conscient. Alors oui, nous avons des instincts coopératifs, désintéressés et aimants, pas des instincts sauvages, compétitifs, égoïstes et agressifs. (Je pourrais mentionner que vous pouvez lire une description détaillée de ce que sont réellement les instincts et la conscience au paragraphe 247-248 de FREEDOM. De plus, l’Essai Freedom 24 explique comment nous, les humains, sommes devenus pleinement conscients alors que d’autres animaux ne le sont pas devenus.)
Ce qui a été si extrêmement dangereux avec l’excuse complètement malhonnête des instincts sauvages, c’est à quel point elle a été séduisante. Quand il s’agissait d’éviter la vérité de notre condition humaine psychologiquement contrariée, ce que, comme souligné, tous les adultes résignés se sont engagés à faire, l’excuse des “instincts sauvages animaux” pour notre comportement n’aurait guère pu être plus séduisante—car au lieu de reconnaître nos instincts comme tout-aimants comme ils le sont réellement, ils sont présentés comme vicieux et brutaux ; et, au lieu que notre esprit conscient soit la cause destructrice apparemment responsable de la corruption et de la “chute en disgrâce” de notre espèce, la cause de notre séparation avec de l’état d’innocence originel du Jardin-d’Eden de notre espèce, comme c’était le cas, il est dit être le “héros” médiateur irréprochable qui devait essayer de contrôler ces instincts présumés sauvages en nous ! Plutôt que de présenter nos instincts comme bons et notre esprit conscient colérique, égocentrique et aliéné comme mauvais parce qu’il a en effet causé la corruption de notre état originel innocent, qui est la véritable description de ce qui s’est passé, nos instincts sont dits être mauvais et notre intellect conscient bon—ce qui, tout en soulageant fabuleusement l’immense culpabilité de notre esprit conscient pour avoir détruit le monde innocent de notre moi instinctif ou de notre âme, était un mensonge complètement à l’inverse de la vérité ! (voir aussi le paragraphe 153 de FREEDOM)
Nos ancêtres singes étaient des nourriciers innocents et aimants
La reconstruction inhabituellement honnête de nos ancêtres par le paléoartiste Jay H. Matternes, l’Ardipithecus Ramidus de 4.4 Ma, paru dans l’édition de décembre 2009 de Science – Voir Freedom Essay 22 pour en savoir plus sur les preuves fossiles de notre passé coopératif.
C’est nous, les humains, qui sommes psychotiques, égocentriques, colériques et aliénés, semblables à des monstres “aboninables” !
Détail de la peinture “sans titre” de Jean-Michel Basquiat qui a été vendue en mai 2017 pour 110,5 millions de dollars, qui était à l’époque la sixième œuvre d’art la plus chère jamais vendue aux enchères, sans doute en raison de sa représentation extraordinairement honnête de la vraie nature de notre condition humaine horriblement psychologique actuelle —voir l’Essai Freedom 30.
Ce qu’il faut maintenant décrire, c’est à quel point les ramifications de ce mensonge que nous avons des instincts sauvages ont été énormes. Ce qui s’est passé, c’est que l’extrême séduction pour les humains résignés évitant la condition humaine de blâmer malhonnêtement leur condition corrompue sur des instincts sauvages a signifié que presque tous les biologistes l’ont adoptée et perpétuée. En effet, comme nous le verrons maintenant, cela s’est produit à un tel point que l’excuse des instincts sauvages a été utilisée par les biologistes pour expliquer malhonnêtement presque tous les aspects du comportement humain !
Un bref résumé des principales explications biologiques malhonnêtes fondées sur les instincts sauvages pour le comportement humain

Certains des nombreux livres scientifiques qui rendent compte du comportement humain en utilisant la fausse excuse des “instincts sauvages”.
Je vais commencer cet exposé en résumant très brièvement l’histoire des principales explications biologiques malhonnêtes du comportement humain fondées sur les instincts sauvages. Une description approfondie de cette histoire est présentée dans les chapitres 2 et 6 de mon livre FREEDOM.
La première théorie malhonnête pour le comportement humain basée sur la fausse excuse des instincts sauvages évitant-la-condition-humaine et déniant-notre-âme-morale était le Darwinisme Social. Cette théorie a déformé la grande vision révolutionnaire de Charles Darwin sur la sélection naturelle comme un processus de “survie du plus apte”. La sélection naturelle est le mécanisme par lequel certains membres d’une population se reproduisent plus que d’autres dans un environnement donné et, plus important encore, dans la première édition de L’Origine des espèces, le livre qui a lancé son concept de sélection naturelle, Darwin a correctement laissé indécis quant à savoir si les individus qui reproduisaient davantage pourraient être considérés comme des gagnants, comme étant “plus apte”. Cependant, comme je le décris au paragraphe 195 de FREEDOM, dans les éditions suivantes, Darwin fut persuadé par ses associés Herbert Spencer et Alfred Russel Wallace de remplacer le terme “sélection naturelle” par le terme “survie du plus apte”. L’attrait malin de cette mauvaise interprétation était qu’elle renforçait cette excuse malhonnête que les humains utilisaient déjà pour notre comportement compétitif, égoïste et agressif, à savoir que nos ancêtres n’étaient pas coopératifs et aimants, mais des sauvages compétitifs et agressifs préoccupés par la survie et la domination des autres comme les autres animaux, et que nous, dans le sens de “nous” étant notre moi pensant conscient, sommes les héros irréprochables devant essayer de contrôler ces instincts supposés sauvages en nous. Comme je l’ai dit, puisque c’est l’émergence de notre esprit conscient qui a conduit à la corruption de la vie instinctive coopérative et aimante originelle de notre espèce, c’était un mensonge complètement à-l’inverse-de-la-vérité pour soutenir le contraire et revendiquer que nos instincts étaient compétitifs, égoïstes et brutaux et notre intellect un héros médiateur irréprochable.
(Je dois expliquer que la raison pour laquelle Darwin a été honnête de laisser indécis quant à savoir si ceux qui se reproduisent le plus sont “plus apte” est que, comme l’explique l’Essai Freedom 25 et le paragraphe 358 de FREEDOM, être inconditionnellement désintéressé, où l’on donne sa vie pour aider les autres sans chercher à se reproduire davantage, peut être un résultat biologiquement significatif, “plus apte”. Pour expliquer très brièvement pourquoi il peut être significatif, comme l’explique l’Essai Freedom 23, le sens de l’existence est de développer des ensembles de matière toujours plus grands et plus stables (en raison de la loi de l’Entropie Négative, les atomes se rassemblent pour former des molécules, qui se réunissent ou s’intègrent pour former des composés, qui s’intègrent pour former des organismes unicellulaires, qui à leur tour s’intègrent pour former des organismes multicellulaires, qui s’intègrent ensuite pour former des sociétés, etc.)—et le sacrifice de soi inconditionnellement désintéressé pour le bien de l’ensemble est le thème même de ce processus d’intégration parce qu’il maintient la totalité. L’égoïsme est source de division et de désintégration alors que la considération désintéressée des autres maintient la globalité, elle est intégrative. Le fait que le processus de sélection naturelle basé sur les gènes ne puisse normalement pas développer un altruisme inconditionnel entre les individus qui se reproduisent sexuellement—parce que les traits désintéressés n’ont pas tendance à se reproduire—est simplement une limitation du système d’apprentissage basé sur les gènes. L’altruisme intégratif est la véritable caractéristique de l’existence, le thème de la vie, d’où son sens.)
Le problème qui est survenu pour les biologistes soi-disant “mécanistes” ou “réductionnistes” évitant-la-condition-humaine et renient-l’âme-morale, utilisant l’excuse malhonnête du darwinisme social selon laquelle “les animaux sont égoïstes et préoccupés par la domination et c’est pourquoi nous sommes égoïstes et préoccupés à obtenir autant de domination que possible par le pouvoir, la renommée, la fortune et la gloire”, c’est que cela ne tenait pas compte des instincts moraux inconditionnellement désintéréressés et altruistes des humains, dont la “voix”, comme je l’ai dit, est notre “conscience”. Non découragé par cet échec, c’est ce maître de la biologie malhonnête et de l’évitement de la condition humaine, le biologiste très acclamé de l’Université d’Harvard Edward O. Wilson (il a été décrit à tort comme « l’héritier vivant de Darwin » et « le plus grand scientifique du monde »), qui a inventé une solution encore plus malhonnête à ce problème—toujours basée sur l’excuse malhonnête des instincts égoïstes et méchants, qui-doivent-reproduire-nos-gènes. Dans son livre retentissant de 1975, Sociobiology: The New Synthesis (qui a été rapidement suivi par d’autres livres, comme le livre de Richard Dawkins en 1976, The Selfish Gene), Wilson a reconnu le comportement moral désintéressé chez les humains, mais a fait valoir qu’il ne s’agissait en réalité que d’une forme subtile d’égoïsme, où nous promouvons indirectement la reproduction de nos gènes en favorisant d’autres personnes qui nous sont liées. Wilson dit dans sa théorie de la “sélection de parentèle” évitant-la-condition-humaine, reniant-l’âme-morale-altruiste (qui est devenue connue sous le nom de Psychologie Evolutionniste), « la moralité n’a pas d’autre fonction démontrable » que d’assurer que « le matériel génétique humain … sera conservé intact »; disant même que «[le philosophe Jean-Jacques] Rousseau a affirmé [que l’humanité] était à l’origine une race de nobles sauvages dans un état de nature paisible, qui ont ensuite été corrompus… [mais ce que] Rousseau a inventé [était] une forme étonnamment inexacte de l’anthropologie » !! (voir le paragraphe 197 de FREEDOM).
Avec le temps, il a été accepté que si la sélection de parentèle explique le comportement coopératif des animaux comme les fourmis et les abeilles, elle ne reconnaît ni n’explique effectivement la nature morale altruiste des humains. Comme le journaliste Bryan Appleyard l’a souligné à propos de cette application malhonnête de la théorie de la sélection de parentèle, les biologistes « ont encore un trou béant pour tenter d’expliquer l’altruisme. Si, par exemple, j’aide un aveugle à traverser la rue, il est tout à fait improbable que je sois incité à le faire car il est un proche et porte mes gènes. Et le monde regorge de toutes sortes de formes de coopération élaborées qui vont bien au-delà des frontières de la simple relation. » (Voir le paragraphe 199 de FREEDOM)
Pour trouver une solution à ce problème, Wilson a ensuite, dans son livre de 2012, The Social Conquest of Earth, mis en avant la Sélection à Niveau Multiple absolument scandaleusement malhonnête pour l’eusocialité (véritable socialité). Là où auparavant Wilson s’était limité à se débarrasser de la vérité de notre moi ou de notre âme instinctive morale altruiste, il s’est maintenant mis à utiliser des mensonges pour se débarrasser du grand problème principal auquel l’humanité est confrontée : notre CONDITION HUMAINE induite-par-la-conscience et psychologiquement contrariée ! L’audace de cet assaut est évidente dans la première phrase de The Social Conquest of Earth, qui énonce : « Il n’ya pas de Graal plus insaisissable ou précieux dans la vie de l’esprit que la clé pour comprendre la condition humaine » !! Oui, la condition humaine EST le Saint Graal de la quête humaine, mais ce que Wilson fait, ce n’est pas de fournir ce « graal » le plus « précieux » de tous « dans la vie de l’esprit », comme sa phrase d’ouverture le suggérait, il entreprend plutôt d’annuler toute chance de sa découverte et, ce faisant, engage l’humanité à l’extinction ! Hypocrisie pure, hypocrisie de la pire espèce possible !
Fondamentalement, la théorie de la Sélection à Niveau Multiple soutient qu’en plus des supposées instincts égoïstes, de compétition, de survie du plus apte, qui doivent-reproduire-leurs-propres-gènes, nous, les humains, avons également des instincts “moraux” coopératifs et désintéressés dérivés d’une soi-disant “sélection de groupe” opérant à un autre niveau (contrant ainsi le déni de la Psychologie Evolutionniste de l’existence d’instincts moraux inconditionnellement désintéressés chez les humains). La vérité, cependant—que Wilson essaie de contourner par un bluff prétendant que la guerre efficace dépendait de la coopération de groupe—est que l’idée de “sélection de groupe” donnant lieu à des instincts désintéressés a été totalement discréditée au motif que tout altruisme qui se développe dans un groupe sera constamment exploité par les tricheurs—“Je vous en pris, aidez-moi à reproduire mes gènes mais je ne suis pas prêt à vous aider à reproduire les vôtres.” Le biologiste Jerry Coyne a souligné cette logique lorsqu’il a écrit que « la sélection de groupe pour l’altruisme serait peu susceptible de passer outre la tendance de chaque groupe à perdre rapidement son altruisme par une sélection naturelle favorisant les tricheurs ». Pourtant, malgré cette faille évidente dans la théorie de la sélection de groupe, ces biologistes mécanistes et réductionnistes évitant-la-condition-humaine ont accepté la théorie de la Sélection à Niveau Multiple et se sont persuadés à l’adopter. (voir le paragraphe 203 de FREEDOM)

Selon Wilson, notre capacité à gagner des guerres a en quelque sorte produit notre capacité à aimer inconditionnellement !
Dans l’ensemble, bien que la théorie de la Sélection à Niveau Multiple ajoutait des instincts inconditionnellement désintéressés aux instincts égoïstes dans le mélange de ce qui serait censé former le patrimoine instinctif de notre espèce, en substance, cela équivalait toujours à poursuivre le même vieux programme à-l’inverse-de-la-vérité, de “fuite-plutôt-que-de-confronter-la-condition-humaine”—prétendant que les humains ont des instincts égoïstes méchants et un esprit conscient irréprochable qui doit héroïquement “intervenir” pour les contrôler. (voir pars 210-214 de FREEDOM)
Comme mentionné, ce qui est scandaleux et extrêmement dangereux, c’est la façon dont Wilson a utilisé la théorie de la Sélection à Niveau Multiple pour soi-disant expliquer ce « graal » qui est le plus « précieux dans la vie de l’esprit » de la condition humaine, en disant dans The Social Conquest of Earth que « la sélection individuelle est responsable d’une grande partie de ce que nous appelons le péché, tandis que la sélection de groupe est responsable de la plus grande partie de la vertu. Ensemble, ils ont créé le conflit entre les plus pauvres et les meilleurs anges de notre nature. » En résumé, Wilson a affirmé que « le dilemme du bien et du mal a été créé par une sélection à niveau multiple ». Un semblant intelligent de notre condition conflictuelle, diaboliquement intelligent, mais totalement faux ! (voir le paragraphe 201 de FREEDOM)
Ainsi, selon Wilson, plutôt que d’avoir un moi ou une âme instinctive originelle totalement inconditionnellement désintéressée, altruiste et morale, que nous avons ensuite corrompu lorsque nous sommes devenus pleinement conscients il y a environ 2 millions d’années et avons développé une psychose contrariée, égocentrique et aliénée, qui est la vraie description de l’origine de notre condition, nous aurions simplement des instincts qui veulent que nous nous comportions de manière désintéressée et d’autres non. Alors qu’une partie « vertueuse », « meilleurs anges », « bien » de nous-mêmes existe dans le récit “nous avons des instincts désintéressés” de Wilson, il n’y a pas la culpabilité ressentie par notre esprit conscient pour la corruption de notre âme morale complètement désintéressée. Cela signifie que le récit de Wilson sur la condition humaine est sans jugement dans le sens où il n’y a pas de valeur réelle, aucune notion des absolus du bien contre le mal ou du bon contre le mauvais dans le véritable sens moral. Quel soulagement pour les humains culpabilisés, mais quelle incroyable fraude ! Ce que Wilson a fait avec son récit non-psychologique, sans-l’implication-de-notre-esprit-conscient-culpabilisé, n’est pas d’expliquer la condition humaine mais de l’annuler, de rendre le problème bénin, pratiquement sans conséquence—et ce faisant, il enterre effectivement l’humanité dans les profondeurs les plus sombres de cette « demeure souterraine » de la « caverne » du déni de Platon que j’ai décrite dans la Vidéo/Essai Freedom 11. (voir par. 214 de FREEDOM)
J’ai fourni des preuves claires que la théorie de la Sélection à Niveau Multiple de Wilson n’est rien d’autre qu’une excuse inventée outrageusement malhonnête pour notre condition quand, dans la Vidéo/Essai Freedom 4, j’ai fait référence aux nombreux grands penseurs de l’histoire qui ont reconnu les éléments instinct vs intellect impliqués dans la production de notre condition humaine psychologiquement en détresse. On a même vu dans la Vidéo/Essai Freedom 10 comment le grand poète du 19e siècle William Blake a reconnu que notre état de détresse est le résultat d’un affrontement entre les « deux états contraires » d’un héritage instinctif moral « innocent », tel un « agneau », coopératif et aimant et notre esprit conscient basé sur « l’expérience ». Beaucoup plus de preuves attestant que l’explication de l’instinct contre l’intellect de la condition humaine est évidente lorsque quelqu’un est prêt à penser honnêtement et sincèrement au sujet sont présentées dans l’Essai Freedom 53.
Encore une fois, les chapitres 2 et 6 de FREEDOM fournissent une description approfondie de l’histoire des explications biologiques malhonnêtes basées-sur-les-instincts-sauvages pour le comportement humain.
Le dogme de gauche conduit l’humanité droit à l’extinction
Ce que je dois maintenant expliquer, c’est que l’utilisation de loin la plus dangereuse qui a été faite de l’excuse des instincts sauvages est son utilisation pour justifier l’imposition dogmatique d’un comportement coopératif et aimant “bon” ou “correct” à nos soi-disant instincts compétitif et agressif immuable innés, acquis-à-la-naissance. La base de la philosophie politique de gauche est que puisque nous, les humains, avons supposément des instincts sauvages immuables, il s’ensuit que nous n’avons pas d’autre choix que d’imposer dogmatiquement un comportement coopératif et aimant “bon” ou “correct” à ces instincts supposément compétitifs et agressifs inchangeables.
Une fois que cette excuse selon laquelle nous avons des instincts sauvages animaux avec lesquels nous sommes nés et que nous ne pouvons donc pas changer est acceptée, alors l’imposition du dogme par le mouvement de gauche, est justifiée. Mais, comme souligné, cette explication sous-jacente des “instincts sauvages animaux” est fausse, de sorte que les principes fondamentaux de la philosophie de la gauche sont complètement faux. Encore une fois, comme je l’ai expliqué dans la Vidéo/Essai Freedom 3, la nôtre est une condition psychologiquement troublée—une psychose—et la compréhension peut guérir une psychose, nous avons donc besoin de compréhension, ce qui est le contraire d’un dogme aveugle et déraisonné. En fait, le dogme idéaliste et politiquement correct opprime la recherche du savoir parce qu’il étouffe la liberté d’être, dans une certaine mesure, compétitif, agressif et égoïste, ce qui, comme l’histoire d’Adam la Cigogne dans la Vidéo/Essai Freedom 3 révèle, était le prix que nous, les humains, devions être prêts à payer pour rechercher la connaissance, finalement la connaissance de soi, la compréhension réconciliatrice, rédemptrice et psychologiquement transformatrice de la condition humaine. Arrêter de la recherche contrariante de la connaissance nous empêchait de nous libérer de notre condition contrarié colérique, égocentrique et aliénée. Le dogme politiquement correct travaillait contre la libération de la condition humaine de notre espèce. Paradoxalement, au lieu de créer le monde coopératif et aimant, idéal et “correct” comme il prétendait faire, le dogme de gauche conduisait l’humanité directement à l’extinction parce qu’il arrêtait la recherche très importante de la connaissance qui nous libérerait de notre condition ! Il n’était pas “progressif”, comme il aimait se décrire, il était régressif.
C’est l’importance et la puissance phénoménale de l’histoire d’Adam la Cigogne dans la Vidéo/Essai Freedom 3 ; cela explique finalement qu’il y avait une bonne raison vitale, très importante, pour la colère, l’égocentrisme et l’aliénation chez les humains. Elle explique et défend notre recherche de connaiassance immensément contrariante mais immensément héroïque.
Le problème était que plus la recherche contrariante de connaissance/compréhension de la condition humaine se prolongeait, plus la race humaine devenait colérique, égocentrique et aliénée, ce qui étaient les conséquences de la recherche de connaissance. En fin de compte, ce qui s’est passé, c’est que la race humaine est devenue si psychologiquement épuisée par la recherche contrariante, si trop en colère, égocentrique et aliénée, que beaucoup n’ont pas pu résister au soulagement d’abandonner la recherche contrariante et de se ranger du côté du monde coopératif et aimant de nos instincts. Dans l’analogie d’Adam la Cigogne, un nombre toujours croissant d’humains a fini par vouloir simplement “reprendre la trajectoire de vol” et obéir aux idéaux coopératifs de nos instincts—abandonner l’honnête réalité de la situation difficile de l’humanité d’avoir à participer à la grande bataille contrariante héroïque pour trouver des connaissances et à la place choisir une vie irresponsable, irréaliste et malhonnête de lâcheté où ils se prélassent simplement dans le soulagement de se comporter de manière coopérative, idéale, “correcte” et signalant au monde qu’ils sont vertueux. Ils ne voulaient plus poursuivre la recherche capitale mais contrariante de connaissances, ultimement de la connaissance de soi, la compréhension de la condition humaine nécessaire pour mettre fin à toutes les contrariétés/psychoses toujours croissantes dans le monde. Fondamentalement, ils ont voté pour la mort de la race humaine par des niveaux terminaux de psychose—parce que, à moins que la compréhension pleinement responsable et véridique de la condition humaine ne soit trouvée, comme c’est heureusement le cas maintenant, cette psychose contrariée n’aurait que s’accoître. Telle est la vérité : les partisans de la philosophie de gauche ont préconisé que la race humaine périsse se tordant dans une agonie psychotique indescriptible et, pour faire face à cela, des niveaux épidémiques de détachement et de dissociation autistiques—et cet état d’aliénation terminale pour la race humaine approche très rapidement. L’Essai Freedom 55 décrit ce terrible état de fin de partie dans lequel la race humaine est maintenant entrée.

Les parades de zombies dans les rues, qui sont devenus populaires ces derniers temps, révèlent la vérité sur l’état de fin-de-partie d’aliénation terminale qui est sur nous
Le grand philosophe Friedrich Nietzsche a parfaitement compris la crise qui nous fratte quand il a écrit cette description de la phase finale de la grande quête de l’humanité de l’ignorance à l’illumination : « Il y eut toujours beaucoup de gens malades parmi ceux qui rêvent et qui languissent vers Dieu [idéalité] ; ils haïssent avec fureur celui qui cherche la connaissance, ils haïssent la plus jeune des vertus qui s’appelle : loyauté… Le corps sain parle avec plus de loyauté et plus de pureté, le corps complet, carré de la tête à la base : il parle du sens de la terre [qui est de lutter pour la connaissance, finalement la connaissance de soi, la compréhension de la condition humaine]… Tu n’es pas libre encore, tu cherches encore la liberté. Tes recherches t’ont rendu noctambule et trop lucide… Mais par mon amour et mon espoir, je t’en conjure : ne jette pas loin de toi ton amour et mon espoir ! … La guerre [contre l’oppression du dogme] et le courage ont fait plus de grandes choses que l’amour du prochain. Ce n’est pas votre pitié, mais votre bravoure qui sauva jusqu’à présent les victimes… Quel guerrier veut être ménagé ! Je ne vous ménage point, je vous aime du fond du cœur, mes frères en la guerre ! » (Ainsi parlait Zarathoustra, 1892; tr. Henri Albert, 1941, pp.49-72 sur 488). Il faut souligner que ce que Nietzsche entend par « la guerre » est la bataille sous-jacente contre l’oppression de la condamnation de notre moi ou âme moralement “correcte”, dogmatique, ignorante et instinctive. Dans un autre de ses livres, Par-delà le bien et le mal, Nietzsche a écrit de la même manière : « Il y a un point de faiblesse maladive et d’affadissement dans l’histoire de la société, où elle prend parti même pour son ennemi [prend le soutien d’une forme de pseudo-idéalisme non-compréhensive, sans questionnement, dogmatique, abandonnant-la-bataille, “reprenant-la-trajectoire-de-vol”, se-donner-l’impression-d’être-bon]… le chemin qui y mène, s’appelle aujourd’hui dans toute l’Europe « progrès » » (tr. 1885, sec. 201).
Oui, bien qu’il n’était pas mal de se reposer de la bataille contrariante pour trouver la connaissance (finalement pour trouver la connaissance de soi, la compréhension de la condition humaine) quand nous devenions trop en colère, égocentriques et aliénés—en effet, le repos et la récupération ont été vitaux—ce qui était faux et dangereusement trompeur était de prétendre qu’abandonner la bataille était le moyen de gagner la bataille, et le chemin à suivre, ce que la culture de la gauche en politique prétend et essaie dogmatiquement d’imposer. La compassion et la gentillesse à l’égard de ceux qui souffrent ou qui ont moins de chance étaient très importantes, mais comme Nietzsche l’a dit, nous devions « ne [pas] jette[r] loin … [notre] amour et … espoir » de réaliser le « sens » de notre existence de « cherche[r] la connaissance » de nous-mêmes. Nous, les humains, avions besoin de compréhension pour réconcilier, guérir et de transformer notre condition humaine psychologiquement contrarié et en détresse, et non d’une discipline dogmatique type camisole-de-force de cet état contrarié, sans réflexion, sans réponse. Nous devions être capables de penser notre chemin jusqu’à la raison, pas abandonner la réflexion et simplement se comporter comme des robots en état de mort cérébrale. Nous humains conscients pensants avions besoin de nourriture pour le cerveau, pas d’anesthésie cérébrale. Nous avions besoin de réponses. Débrancher notre cerveau, abandonner la pensée, insister simplement dogmatiquement sur le fait que tout le monde doit être bon, est frauduleux et ne nous mène nulle part, en fait, cela mène la race humaine directement à l’extinction. La seule chose qui nous sort de la condition humaine est la compréhension de la condition humaine, mais la culture de gauche consiste à renoncer à la compréhension.
Karl Marx, le philosophe politique dont les théories du milieu du dix-neuvième siècle ont donné naissance au socialisme et au communisme, avait tort de dire que « Les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde de différentes manières, ce qui importe [ce n’est pas de comprendre le monde mais] c’est de le transformer » (Thèses sur Feuerbach, 1845). Par « le transformer », Marx voulait simplement le rendre coopératif, social ou communautaire, mais il avait tort. Ce qui « importe » et la responsabilité d’être un être conscient est de comprendre notre monde et notre place en lui, pour finalement trouver la compréhension de notre condition humaine psychologiquement contrariée et corrompue. Le déni de la vérité de notre condition humaine psychologiquement troublée induite par l’esprit conscient de notre espèce appuyé par des biologistes comme E.O. Wilson a permis et renforcé cette attitude de la gauche d’imposer dogmatiquement des valeurs coopératives idéales à la société. La biologie malhonnête a été utilisée pour justifier un dogme de gauche dangereusement oppressif !
Voilà donc à quel point l’explication pleinement responsable de la condition humaine dans FREEDOM est précieuse—elle permet d’arrêter juste à temps cette folle marche marxiste de gauche vers la mort par le dogme de la race humaine !
Les Essais F. 34 et 35 fournissent une description plus approfondie des raisons pour lesquelles la culture de gauche est fondamentalement défectueuse, tandis que l’Essai Freedom 36 élabore sur l’utilisation abusive par la gauche de la fausse excuse biologique des “instincts sauvages” et ses conséquences dangereuses.
L’ampleur enragée de l’utilisation par la gauche de la justification des “instincts sauvages” pour sa culture
Ce par quoi je veux conclure cet essai est une description de jusqu’où la gauche est maintenant allée dans l’utilisation de la justification des “instincts sauvages” pour sa culture.
Un article de 2012 intitulé “La gauche utilise l’évolution pour tout expliquer” du journaliste et auteur américain Dennis Prager (voir www.wtmsources.com/217) décrit comment la gauche a adopté l’excuse malhonnête des “instincts sauvages” dans la mesure où ils l’utilisent maintenant pour justifier chaque aspect de leur culture, « avertissant… du danger que représente le fait de permettre à la gauche d’utiliser la science – et l’évolution en particulier – pour donner au gouvernement le pouvoir de contraindre ses citoyens [à, comme je viens de l’expliquer, à se conformer avec leur culture politiquement correcte de devoir imposer l’idéalisme à nos supposés instincts sauvages] ». Prager a ajouté : « L’évolution est proposée comme l’explication de la gauche pour pratiquement tout. L’évolution explique l’amour, l’altruisme, la moralité, le comportement économique, Dieu, la religion, l’intelligence ». Maintenant, pour briser ce non-sens : la science mécaniste et la gauche soutiennent que « l’amour, l’altruisme, la moralité » sont fondamentalement toutes des formes subtiles d’égoïsme basées sur le besoin de reproduire nos gènes (voir par. 197 de FREEDOM)—voir l’Essai Freedom 23 pour la signification réelle de l’amour comme altruisme inconditionnel, et l’Essai Freedom 27 pour la raison de l’amour romantique, et voir l’Essai Freedom 21 pour la véritable explication de notre nature altruiste morale acquise par le maternalisme. Dans le cas de notre « comportement économique » égoïste, cupide et capitaliste, les fausses théories biologiques que j’ai décrites nous feraient croire que tout cela est motivé par un besoin de reproduire nos gènes, alors que la Vidéo/Essai Freedom 3 fournit la justification véridique et basée sur la psychose de notre comportement égoïste, avide et ayant besoin de soulagement matériel. Dans le cas de « Dieu » et de la « religion », les deux sont censés être le résultat de la nécessité d’être contrôlés afin que nous puissions mieux reproduire nos gènes (voir par. 215 de FREEDOM)—voir l’Essai Freedom 23 pour la véritable explication de Dieu, et l’Essai Freedom 39 pour la véritable explication psychologique de la religion. Et dans le cas de « l’intelligence », elle s’est soi-disant développée à partir du besoin de gérer des situations sociales complexes, encore une fois pour que nous puissions mieux reproduire nos gènes (voir par. 507 de FREEDOM), mais la véritable explication de la façon dont nous, les humains, sommes devenus conscients est présenté dans l’Essai Freedom 24.
Comme autre exemple de cette utilisation abusive de la science malhonnête, Prager a évoqué l’affirmation de la gauche selon laquelle « ceux qui ne soutiennent pas le mariage homosexuel ne reconnaissent pas le fait scientifique incontestable que l’homosexualité est un phénomène naturel ». Il s’agit d’une illustration classique—affirmant que la pratique sexuelle des humains n’est pas différente de la pratique des animaux sexuels lorsqu’ils essaient de reproduire leurs gènes. Mais la vérité, comme expliqué dans le chapitre 8:11B de FREEDOM et résumée dans l’Essai Freedom 27, est que le sexe tel que les humains le pratiquent—y compris l’homosexualité—est le résultat d’être psychologiquement contrarié, donc il n’y a pas de relation entre l’homosexualité qui se produit chez les animaux et les humains. Encore une fois, notre comportement est motivé par la psychose. C’est donc une illustration classique du mauvais usage de la science malhonnête par la gauche : ils ont pris cette excuse de faux instincts sauvages pour le comportement humain et ont dit que cela explique l’homosexualité chez les humains et ont utilisé cette affirmation pour défendre le mariage homosexuel.
Nous voyons cette biologie malhonnête particulière, que tout ce qui concerne les relations sexuelles humaines est dû à un besoin de reproduire nos gènes, partout ; par exemple, on prétend que les hommes sont attirés par les jeunes femmes parce qu’elles sont plus fertiles et qu’elles reproduiront avec plus de succès nos gènes, quand c’est l’innocence, ou l’apparence innocente, des femmes plus jeunes qui les rend plus attrayantes pour la sexualité destructrice humaine liée à la psychose (encore une fois, voir l’Essai Freedom 27).
La gauche utilise donc une science malhonnête pour soutenir toutes ses positions. Comme le dit l’article de Prager, « Être en désaccord avec la gauche n’est pas seulement sexiste, intolérant, xénophobe, homophobe, islamophobe, raciste et sectaire (SIXHIRB comme je l’ai appelé) –c’est maintenant contre la science elle-même. » Voilà à quel point la culture de gauche est insidieuse et, encore une fois, tout vient de cette idée complètement fausse que nous avons des instincts sauvages animaux. Comme le dit Prager, la gauche « utilise la science comme un outil pour dicter ce qui doit être toléré et ce qui doit être moqué ».
Plus important encore, l’article de Prager a également déclaré que « la gauche a toujours cherché des explications uniques et sans jugement de valeurs pour le comportement humain » et « l’absence d’absolus, (le bien contre le mal, le bon contre le mauvais) ». Et c’est ce que la gauche prétend avoir avec la théorie malhonnête d’E.O. Wilson de la Sélection à Niveau Multiple évitant-la-condition-humaine. Comme je l’ai décrit, la théorie de la Sélection à Niveau Multiple est censée être un système sans jugement-de-valeur qui dit de manière malhonnête que nous ne souffrons pas d’une condition humaine psychologiquement perturbée ; au contraire, à travers l’utilisation de la théorie malhonnête de la sélection de groupe, il soutient simplement que “OK, avec des instincts égoïstes, nous avons des instincts désintéressés”. C’est une dépréciation complète de ce qu’est notre moi instinctif ou notre âme, et un rejet complet et dangereux de notre psychose. Tout ce qui est vrai et important sur les humains est complètement massacré, détruit par ces arguments malhonnêtes.
La vérité—qui, parce qu’elle est si grave, je réitère dans l’Essai Freedom 36: Sauver la civilisation occidentale de la religion du dogme de la gauche, et l’Essai Freedom 40: Le jour du jugement dernier enfin expliqué—est que toute la biologie est maintenant une grande fraude, comme pratiquement toutes les autres branches de la science, car elles sont toutes infectées par une pensée biologique mécanistique malhonnête. Toutes nos universités ne sont en réalité que des tours d’ivoire de la malhonnêteté intellectuelle, des châteaux de mensonges. Comme Platon a décrit la situation avec tant de précision (voir la Vidéo/Essai Freedom 11), tout le monde se cache dans une sombre caverne de déni malhonnête. Tout ce qu’il y a à lire maintenant, ce sont des ordures “cavernicoles”, et tout cela a abouti à une prise de contrôle dangereuse du monde par le dogme, qui est la plus grande menace que le monde ait jamais connu étant donné que ce qui était vraiment nécessaire était la liberté d’expression et le recherche des connaissances qu’elle rendait possible. La race humaine est entrée dans l’ère la plus sombre que le monde ait jamais connu, l’ultime Âge des Ténèbres—et, sous-peu, l’extinction de la race humaine de mort par dogme ! Encore une fois, l’Essai Freedom 55: Fin de partie pour la race humaine présente une description précise de la gravité de la situation.
Sommaire
En résumé, ce que nous, dans le World Transformation Movement, fournissons, c’est l’explication réelle de la condition humaine qui aborde et résout la psychose. Ce que la gauche a proposé n’est qu’une imitation d’un monde sans condition humaine, et parce que sa pseudo imitation artificielle supprime la recherche des connaissances nécessaires pour réellement créer un monde sans condition humaine, elle conduit non pas à la libération de la condition humaine, comme elle s’en donne l’illusion et proclame avec arrogance au monde, mais LOIN D’ELLE. La philosophie de la gauche est une escroquerie extrêmement dangereuse, une contrefaçon maline—ce n’était pas le remède à l’état troublé du monde, c’était en fait le poison. L’explication biologique réelle de la condition humaine que nous présentons dans le WTM est véritablement « non fondée sur des valeurs »—parce que l’explication de l’histoire d’Adam la Cigogne élimine effectivement à jamais la notion de bien et de mal. Elle reconnaît que nous sommes psychologiquement contrariés, mais explique qu’il y a une bonne raison pour laquelle nous sommes devenus contrariés—donc cela élimine en fait la culpabilité ; il fournit l’explication réelle de « l’absence d’absolus (le bien contre le mal, le bon contre le mauvais) ». Ces concepts ont été démantelés honnêtement, sincèrement et véritablement parce que les anciennes méthodes défensives incertaines pour justifier notre colère, égocentrisme et aliénation, à travers le pouvoir, la renommée, la fortune et la gloire sont maintenant obsolètes par la vraie compréhension biologique de nous-mêmes. La véritable compréhension de la condition humaine que nous présentons entraîne en fait la transformation de la race humaine désormais absolument nécessaire et rêvée depuis 2 millions d’années !
The final important point to emphasise is that now that we have the fully accountable real explanation of the human condition, we can at last explain and understand that while the right-wing and the left were both using the dishonest ‘savage instincts’ biology to justify their philosophies, the right-wing was using it in the cause of good, namely in support of the upsetting search for knowledge, while the left-wing was using it in the cause of what was bad, indeed, extremely dangerous, namely in blocking and even determinedly opposing that all-important upsetting search for knowledge. THE ENORMOUS BENEFIT OF THIS CLARIFYING INSIGHT IS THAT WHILE IT HASN’T BEEN POSSIBLE TO HALT THE TERRIFYING HUMAN-RACE-DESTROYING LEFT-WING POLITICALLY CORRECT TIDE OF DOGMA TAKING OVER THE WORLD, WE NOW HAVE THE INSIGHT NEEDED TO STOP IT! We can now finally clearly explain what is SO wrong and dangerous about the left-wing’s culture. So that is what is so precious about the presentation in this essay, and in later F. Essays 34, 35 & 36 which elaborate on this presentation. Of course, FREEDOM chapters 8:15 and 8:16, which present the definitive explanation of what’s wrong with the culture of the left-wing, are the most precious of all.
Le dernier point important à souligner est que maintenant que nous avons l’explication réelle entièrement responsable de la condition humaine, nous pouvons enfin expliquer et comprendre que si la droite et la gauche utilisaient toutes deux la biologie malhonnête des “instincts sauvages” pour justifier leurs philosophies, la droite l’utilisait dans la cause du bien, à savoir pour soutenir la recherche contrariante du savoir, tandis que la gauche l’utilisait pour ce qui était mauvais, voire extrêmement dangereux, à savoir le blocage et même l’opposition résolu à cette recherche contrariante capitale de savoir. LE BÉNÉFICE ÉNORME DE CETTE COMPRÉHENSION CLARIFIANTE EST QU’ALORS QU’IL N’AVAIT PAS ÉTÉ POSSIBLE D’ARRÊTER LA TERRIFIANTE MARÉE DE DOGME POLITIQUEMENT CORRECTE DÉSTRUCTRICE-DE-LA-RACE-HUMAINE DE LA GAUCHE ENGLOUTISSANT LE MONDE, NOUS AVONS MAINTENANT LA CONNAISSANCE NÉCESSAIRE POUR L’ARRÊTER ! Nous pouvons enfin expliquer clairement ce qui est SI mauvais et dangereux dans la culture de la gauche. C’est donc ce qui est si précieux dans la présentation de cet essai, ainsi que dans les Essais F. 34, 35 & 36 qui développent cette présentation. Bien sûr, les chapitres 8:15 et 8:16 de FREEDOM, qui présentent l’explication définitive de ce qui ne va pas avec la culture de la gauche, sont les plus précieux de tous.
Oui, en fin de compte, les efforts héroïques pour expliquer et justifier la politique de droite de la part d’Ayn Rand et plus récemment de Jordan Peterson, étaient voués à l’échec car leurs arguments étaient toujours basés sur l’excuse biologiquement malhonnête de “l’instinct sauvage” du darwinisme social pour le comportement humain—que nous, les humains, sommes intrinsèquement compétitifs, agressifs et égoïstes. Rand croyait que nous devions utiliser notre esprit pour gérer efficacement une nature égoïste, et Peterson pense que nous avons un héritage instinctif concurrentiel, basé sur la hiérarchie de la domination. C’était seulement en dénonçant le mensonge au cœur de la philosophie de gauche qu’on pouvait y mettre un terme.
Et, de manière importante, non seulement l’explication qui est présentée ici expose et détruit l’argument qui sous-tend à la politique de la gauche, en fournissant l’explication et la résolution de la psychose, l’explication de la condition humaine ; elle fournit la manière effective, réelle, véritable, authentique de mettre fin à tous les comportements compétitifs et agressifs des humains et de transformer la race humaine. Comme le résume le paragraphe 1136 de FREEDOM, c’est l’ironie finale de la saga du grand voyage de l’humanité de l’ignorance à l’illumination—le monde idéal exigé dogmatiquement par la gauche est en fait amené par la droite qui gagne sa lutte de recherche-corruptrice-de-compréhension, libérant-de-l’idéalisme, défendant-la-réalité, contre le dogme pseudo-idéaliste-opprimant-la-liberté de la gauche. Maintenant que la droite a complété sa recherche libérant-du-dogme de compréhension la condition humaine, par la découverte de la compréhension de la condition humaine, la justification du mode de vie égocentrique en quête de pouvoir-renommée-fortune-et-gloire épousé par la droite est remplacées par l’attitude d’obéissance-au-comportement-idéal recherchée par la gauche. En ce sens, lorsque la droite l’emporte, nous devenons tous de gauche ; grâce au succès de la philosophie de la droite, nous adoptons tous les valeurs idéales recherchées par la philosophie de la gauche—mais, surtout, cette fois, nous n’abandonnons pas et n’opposons pas à une bataille en cours, nous repartons vainqueurs !
So this is how the seemingly intractable ‘cultural war’ between left and right wing politics finally plays out. Basically, the whole horrible business of politics is brought to an end and the human race saved—BUT THE GREAT ‘DEAF EFFECT’ BLOCK TO ACCESSING THE ALL-RELIEVING AND ALL-SOLVING UNDERSTANDING OF THE HUMAN CONDITION, which is a problem I emphasised in the first video/essay and again in the previous three videos/essays, STILL HAS TO BE OVERCOME FOR THE HUMAN RACE TO ACTUALLY BE SAVED.
C’est ainsi que se dénoue enfin la “guerre culturelle” apparemment insoluble entre la politique de gauche et de droite. Fondamentalement, toute l’horrible affaire de la politique est mise à terme et la race humaine sauvée—MAIS LE GROS BLOCAGE DE “L’EFFET DE SOURD” POUR ACCÉDER À LA COMPRÉHENSION ENTIÈREMENT SOULAGEANTE ET RÉSOLUTRICE DE LA CONDITION HUMAINE, problème que j’ai souligné dans la première vidéo/essai et à nouveau dans les trois dernières vidéos/essais, DOIT TOUJOURS ÊTRE SURMONTÉ POUR QUE LA RACE HUMAINE SOIT EFFECTIVEMENT SAUVÉE.
Dans le prochain essai, l’Essai Freedom 15, beaucoup plus sera expliqué sur la fabuleuse transformation de la race humaine qui est maintenant possible pour chaque être humain une fois qu’il a traversé “l’effet de sourd” et qu’il est capable d’accéder et de comprendre l’explication véridique, sans déni, de la condition humaine.
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Comme mentionné, beaucoup plus est expliqué sur l’extrême danger de la culture de la gauche dans les Essais Freedom 34, 35 et 36, avec les chapitres 8:15 et 8:16 de FREEDOM présentant la description définitive de ce grand danger.
Le petit livret Transform Your Life And Save The World [Transformez Votre Vie Et Sauvez Le Monde] fournit un excellent résumé de toute la biologie malhonnête dans sa Partie 1, puis de toute la biologie véridique dans sa Partie 2, et concluant dans sa Partie 3 avec la manière dont la véritable compréhension de la condition humaine permet à chaque être humain d’être immédiatement transformé par une vie libérée de la condition humaine.
Pour le traitement complet de toute la malhonnêteté dans la biologie actuelle, lisez les chapitres 2 et 6 de FREEDOM.
Veuillez Noter que si vous êtes en ligne, vous pouvez lire, imprimer, télécharger ou écouter (sous forme de podcast) L’Interview ou l'un des Freedom Essays suivants en cliquant dessus, ou vous pouvez les trouver tous sur www.humancondition.com.
Vous pouvez voir quelles publications ont été traduites en français en cliquant ICE.
Please Note, if you are online you can read, print, download or listen to (as a podcast) THE Interview, The Great Guilt or any of the following Freedom Essays by clicking on them, or you can find them all at www.humancondition.com.
INTRODUCTION TO THE EXPLANATION & RESOLUTION OF THE HUMAN CONDITION: THE Interview: That Solves The Human Condition And Saves The World! | The Great Guilt that causes the Deaf Effect | Freedom Essay 1 Your block to the most wonderful of all gifts | 2 The false ‘savage instincts’ excuse | 3 THE EXPLANATION of the human condition | 4 The ‘instinct vs intellect’ explanation is obvious – short | 5 The transformation of the human race | 6 Wonderfully illuminating interviews | 7 Praise from Prof. Prosen | 8 “How this ends racism forever” | 9 “This is the real liberation of women” | 10 What exactly is the human condition? | 11 The difficulty of reading FREEDOM and the solution | 12 One hour summarising talk | 13 The WTM Deaf Effect Course | 14 Dishonest biology leads to human extinction | 15 How your life can immediately be transformed | 16 The Shock Of Change | THE BOOKS: 17 Commendations & WTM Centres | 18 FREEDOM chapter synopses | 19 FREEDOM’s significance by Prof. Prosen | 20 The genius of Transform Your Life | THE OTHER KEY BIOLOGICAL EXPLANATIONS: 21 How did we humans acquire our altruistic moral conscience? | 22 Fossil discoveries evidence our nurtured origins | 23 Integrative Meaning or ‘God’ | 24 How did consciousness emerge in humans? | 25 The truthful biology of life | • Survey seeking feedback | MEN & WOMEN RECONCILED: 26 Men and women reconciled | 27 Human sex and relationships explained | THE END OF RACISM: 28 The end of racism | 29 Can conflict ever end? | RESIGNATION: 30 Resignation | 31 Wordsworth’s all-revealing great poem | MORE ON THE TRANSFORMATION: 32 More on the Transformation | 33 Jeremy on how to become transformed | THE END OF POLITICS: 34 This understanding ends the polarised world of politics | 35 Death by Dogma left-wing threat | 36 Saving Western civilisation from left-wing dogma | 37 The meaning of superhero and disaster films | RELIGION DECIPHERED: 38 Noah’s Ark explained | 39 Christ explained | 40 Judgment Day finally explained | 41 Science’s scorn of religion | MEANING OF ART & CULTURE: 42 Cave paintings | 43 Ceremonial masks explained | 44 Art makes the invisible visible | • Second survey seeking feedback | 45 Prophetic songs | 46 Anne Frank’s faith in human goodness fulfilled | 47 Humour and swearing explained | 48 R.D. Laing’s fearless honesty | ABOUT BIOLOGIST JEREMY GRIFFITH: 49 Jeremy’s biography | 50 Australia’s role | 51 Sir Laurens van der Post’s fabulous vision | 52 Jeremy’s children’s book A Perfect Life | 53 The ‘instinct vs intellect’ explanation is obvious – long | 54 The accusation of hubris | DO WE FAIL OR DO WE MAKE IT? 55 Endgame for the human race | 56 Why there have been ferocious attacks on the WTM | 57 Magnificence of the Transformed State – video 1 | 58 Magnificence of the Transformed State – video 2 | MARKETING: 59 Shouldn’t the WTM’s website be toned down? | 60 The crime of ‘ships at sea’ ‘pocketing the win’ | GENERAL DISCUSSIONS BY JEREMY: 61 General Discussion by Jeremy Aug. 2018 | 62 Jeremy’s Masterpiece Presentation Feb. 2019 | HEALTH & HEALING: 63 Pseudo therapy/healing | 64 Real therapy/healing | From here on are Transformation Affirmations and More Good Info Emails
Ces essais ont été créés en 2017-2023 par Jeremy Griffith, Damon Isherwood, Fiona Cullen-Ward, Brony FitzGerald et Lee Jones du Centre WTM de Sydney. L'ensemble du tournage et du montage des vidéos a été réalisé par les membres du WTM de Sydney James Press & Tess Watson en 2017-2021. D'autres membres du Centre WTM de Sydney sont responsables de la distribution et du marketing des vidéos/essais, et de l'assistance aux abonnés. Traduit en français par Lucas Machlein et Sophie Staffaneller.